Songe 16 décembre 2017
Il fait beau, je suis habillé de mon blouson en papier New York Jets et je suis en train de descendre l’allée des platanes à Antony, lorsque je vois Alberto, qui s’affiche en polo bleu, à la fenêtre de mon appartement. En fait ce n’est pas Igny, mais bien Antony et ce n’est pas l’appartement de ma mère, au deuxième étage donc, mais curieusement celui d’en face sur le palier. Mais dans mon rêve, c’est comme si c’était celui d’Igny.
Je pointe mon frère du doigt, pour qu’il me voit bien, comme pour lui dire de m’attendre car j’ai quelque chose à lui dire à propos de notre programme de la journée puis je m’approche lestement à la manière d’un yamakasi, bondissant entre les voitures qui remontent la rue et, arrivé sous les fenêtres, je m’affale sur le dos, comme effet final. J’ai donc sous les yeux la fenêtre d’où il me parlait, mais laquelle m’apparaît maintenant en travaux et manquante et il y a là, dans l’embrasure, un responsable de chantier, en marcel, qui hurle ses ordres. Je me rends d’ailleurs compte que je me suis étendu sur un amas de gravas accumulés sur le sol en contre-bas de la fenêtre.
Alberto ne m’a pas écouté, et je le vois passer furtivement, tout nu avec un corps athlétique, téléphone à l’oreille, dans l’embrasure d’une porte vitrée. Je continue à l’appeler mais je dois me résoudre à admettre que, comme d’habitude, il n’en fait qu’à sa tête et qu’il ne prendra pas le temps de me répondre. Je me lève pour partir et entamer la rue de la prairie lorsque je me réveille et récupère, peu à peu, le fil de la réalité. En fait, j’ai reçu un mail hier, ici à la Carnia, qui me disait que mes locataires à Igny voulaient mettre du double vitrage. Mais dans mon souvenir de mon appartement à Igny où on a habité ensemble, il y a presque quarante ans… il y a déjà du double vitrage… et peut-être que je voulais m’en assurer auprès de Alberto…