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En cette fin d’année 2019 je me suis enfin lancé dans la construction du site web pour mon père, Guerrino. Je vais commencer par m’occuper de la période 1934-1939. Celle de la marine militaire, mais d’avant la guerre. La période où il avait le plus de souvenirs. Dans les semaines passées, j’ai fini de digitaliser toutes ses photos. J’avais pourtant commencé à le faire il y a 3 ans, sous l’impulsion d’une association de marins de Gemona. Des photos que mon père conservait scrupuleusement dans un album de cuir , ainsi que dans des boites à chaussures. Des photos qu’il me montrait régulièrement lorsque j’étais petit. En particulier celles de son tour du monde, avorté pour raison de guerre. Il avait 20 ans, paraissait 40 et me ressemblait beaucoup. On dirait moi sur certains clichés.
Il y a plus de 300 photos en tout. Il a fallu déchiffrer et noter ce qu’il avait écrit derrière. Puis je me suis mis à les classer. Certaines étaient tellement petites (c’était la mode à l’époque, sans doute par soucis d’économie de papier) qu’il m’a fallu attendre de les voir agrandies sur mon écran pour comprendre de quoi il s’agissait. En ce moment je m’attache à écrire la trame qui va relier toutes ces photos entre elles. Ensuite il va falloir installer tout cela sur le site : valentguerrino.egiorgio.com …qui est prêt depuis 2011 déjà… mais qui est encore vide, à ce jour*.
Je suis content de moi aujourd’hui parce que, en plus d’avoir dessiné la carte du monde, je viens de trouver une façon élégante d’afficher les photos de groupe où il va falloir indiquer où se trouve mon père. Au départ j’utilise la classique icône, bien sûr. Vous voyez celle au début de ce texte? Essayez de passer la souris sur cette icône et vous verrez apparaître le visage de mon père tel qu’il est sur la photo. Ceci permet de le reconnaître lorsque l’on clique ensuite pour voir la photo complète en plein écran. Si l’on clique une deuxième fois, l’image s’agrandit une deuxième fois, à taille réelle. C’est la toute première photo de mon père lorsqu’il avait 2 ans en 1918. Et c’est de là que commencera toute l’histoire…
* En fait, en ce début 2020, le site n’est plus tout à fait vide. Cette dernière semaine de début février, mes journées à Paris se sont déroulées de la manière suivante: Comme je me couche tard, je me lève tard. Je sors faire un peu de marche, pendant une heure, voire deux, en franchissant la Seine. Parfois je vais jusqu’au jardin du Luxembourg et tranquillement assis, j’écoute un podcast de la conversation scientifique de E. Klein. Parfois je vais, à coté, voir une conférence au Collège de France. Quand je rentre, je dîne tôt, vers 17 heures, régime cétonique oblige. Je me mets ensuite sur mon ordinateur et je travaille assidûment au site web sur mon père… jusqu’à tard le soir, et même jusqu’à 2 heures du matin…
Le résultat est que le site s’est étoffé d’une première page conséquente où il y a déjà pas mal de choses à lire maintenant, et puis la structure du site est en place, avec plusieurs centaines de photos déjà téléversées. Mais tout cela bouge tous les jours, parce que le site est encore en chantier et le sera encore pendant plusieurs mois…
it
In questa fine di anno 2019, ho finalmente avviato la construzione del sito web per mio padre, Guerrino. Iniziero’ con il periodo 1934-1939. Quello di marina militare, ma prima della guerra. Il periodo dove aveva di più ricordi. Nelle settimane scorse ho finito di digitalizare tutte le foto. Eppure avevo comminciato à farlo 3 anni fà, sotto l’impulso di un’associazione di marinai di Gemona. Delle foto che mio padre conservava attentamente in un album di cuoio, e anche in scatole per scarpe. Delle foto che mi mostrava spesso quando ero piccolo. In particolare quelle del suo giro del mondo, fallito per motivo di guerra. Aveva 20 anni, ne sembrava 40, e mi somigliava molto. Si direbbe che sono io su diversi scatti.
Ci sono piu’ di 300 foto in tutto. Ho dovuto decifrare ed anotare cio’ che aveva scritto dietro. Poi mi sono messo a classificarle. Alcune erano cosi’ piccole (era la moda all’epoca, forse per economizzare la carta) che ho dovuto aspettare di ingrandirle sullo schermo per capire di che cosa si trattasse. In questo momento, mi sto impegnando a scrivere la trama che colleghera’ tutte queste foto insieme. Dopo si dovra’ installare tutto questo sul sito : valentguerrino.egiorgio.com che è già pronto dal 2011… ma, ad oggi, ancora vuoto*.
Sono contento di me oggi perché, in più di avere disegnato la mappa del mondo, ho appena trovato un modo elegante di visualizzare le foto di gruppo dove si dovra’ indicare dove si trova mio padre. Al inizio utilizzo la classica icona. Vedete quella all’inizio del testo? Provate a passate il mouse su questa icona e vedrete apparire il viso di mio padre com’è sulla foto. Questo permette di riconoscerlo quando si clicca in seguito per vedere la foto a schermo intero. Se si clicca una seconda volta, l’immagine si ingrandisce una seconda volta, nelle dimensioni reali. Questa è la primissima foto di mio padre quando aveva 2 anni nel 1918. Ed è da li’ che inizierà tutta la storia…
* A dire la verità, in questo inizio di anno 2020, il sito non è più completamente vuoto. Questa ultima settimana di inizio febbraio, le mie giornate a Parigi si sono svolte nel modo seguente: Siccome vado a letto tardi, mi alzo tardi. Vado a fare due passi, per un’ora o anche due, varcando la Senna. A volte vado fino al jardin du Luxembourg e tranquillamente seduto, mi ascolto un podcast di la conversation scientifique di E. Klein. A volte vado, li vicino, a vedere una conferenza al Collège de France. Quando torno, ceno presto, verso le ore 17, vincolato che sono dalla dieta chetonica. Mi metto poi sul mio computer e lavoro diligentemente al sito su mio padre… fino a tarda serata, e anche fino alle 2 del mattino…
Il risultato è che, il sito si è arricchito di una prima pagina consistente dove c’è già molto da leggere, da adesso, e poi la struttura del sito è già impostata, con centinaie di foto già carricate. Ma tutto questo si muove ogni giorno, perché il sito è in allestimento, e lo sarà ancora per parecchi mesi…
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