Paris 1900

Je viens de rentrer de Paris. Le 8 mars 2017, je récupère les trois cartes postales Paris 1900 que j’ai envoyé à ma mère ici en Italie, pour qu’elle ait de la lecture pour les jours où je n’aurais pas téléphoné. Une image, même avec peu de ligne écrites, peuvent tenir compagnie, parfois même plus qu’un coup de fil.

J’en avais achetées trois. Celles qui me plaisaient de part leurs détails. Et une fois rentré à la maison, je leur ai choisi un ordre pour raconter une histoire. En italien bien sûr. Puis je les avais envoyées tous les deux ou trois jours.

Février 2017. Sur les Champs Elysées sans se
presser. Aucune voiture. Seulement des chevaux.
Mais tellement de poussière. Au fond, l’Arc
de Triomphe. Paris, il y a un siècle.

Février 2017. La Seine comme un voile.
Notre Dame rincée par la pluie. Peu de voitures
dans les rues, presque vides. Les gens sont à pied.

Février 2017. Arrivent les voitures et
c’est sans aucun doute plus encombré, ici sur
l’avenue de l’Opera. Nous allons entrer dans
la modernité. Est-ce un bien ou un mal ?

J’avais choisi ces cartes parce qu’elles étaient grandes, en noir en blanc et qu’elle parlaient du passé. Un passé dans lequel ma mère a vécu et duquel on ne peut pas dire qu’il soit moins bien que notre présent.

Sono appena tornato da Parigi. Il 8 marzo 2017, recupero le cartoline Paris 1900 che avevo spedito a mia madre, qui in Italia, per che avesse della lettura per i giorni dove non avrei telefonato. Una immagine, anche con poche righe scritte, possono tenere compagnia anche a volte più di una telefonata

Ne avevo comperate tre. Quelle che mi piacevano con i loro dettagli. Una volta rientrato a casa, le avevo ordinate per racontare una storia. In italiano naturalmente. Poi le avevo spedite ogni due o tre giorni.

 Febbraio 2017. Sui Champs Elysées senza
premura. Nessuna macchina. Solo cavalli.
Ma quanta polvere. In fondo, l’Arc de Tiomphe.
Parigi, un secolo fà.

 Febbraio 2017. La Seine come un velo.
Notre Dame lavata dalla pioggia. Poche macchine
per le strade, quasi vuote. La gente è a piedi.

 Febbraio 2017. Arrivano le macchine ed è
decisamente molto più affollato, qui sul viale
del Palazzo del Opera. Stiamo entrando nella
modernità. E’ un bene o un male ?

Avevo scelto queste cartoline perche erano grandi, in bianco e nero e che parlavano del passato. Un passato nel quale mia madre a vissuto e del quale non si puo’ dire che sia meno del nostro presente.