Fired


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28 février 2014

SONGE:

L’ambiance est décontractée. Je suis arrivé sur le lieu de mon travail et je ne souviens plus du début de mon rêve qui détaille le chemin que j’ai parcouru depuis que je me suis levé ce matin. C’est un travail à temps partiel, un jour de temps en temps et aujourd’hui je me suis souvenu que c’était une de ces journées de travail et je suis en retard. Quelqu’un doit être en train de m’accompagner, car dans mon rêve je commente les évènements dans un dialogue constant. L’endroit ressemble à un parc ombragé avec des dénivellations. Il y a là un immeuble semi enterré qui dépasse de quelques étages l’arrête de la pente où s’est installé un garage de vente de voitures de plein pied. Ce sont des voitures américaines de années 50. D’ailleurs toute l’ambiance, avec toute sa couleur passée de l’image, est comme dans un film américain des années 50.

J’explique à mon interlocuteur que mon patron à son siège ici, quelque part dans les étages. Il commence par en douter, mais fini par reconnaître le garage. Toutes ces péripéties m’ont mis vraiment en retard. Il est 10 et demi du matin. Comment vais-je expliquer à mon patron les 1 heure et demi de retard ? Surtout que je me souviens bien que la dernière fois cela avait été la même chose et que cela avait été assez houleux. Arrivé dans l’entrée de l’immeuble, il y a là, toujours dans une ambiance passée des années 50, un gardien ou un chauffeur. Il est jeune, il a le visage poupin et les cheveux noirs gominés. Bien sûr, dans mon rêve je le connais. Mais il ne veut pas me laisser monter et il me dit que, avant, je devrais plutôt appeler le patron. Et pour cela, il commence à composer un numéro sur un vieux téléphone noir en bakélite. Je l’arrête dans son geste. Je lui dit que je ne vais pas lui parler d’en bas, car il m’attend et que je suis déjà assez en retard comme ça. Mais la tranquillité du préposé me fait douter. Pourquoi insiste t-il ? Est-ce que par hasard je ne serais pas le bien venu ? Il me fait une moue entendue. Et là, quelque chose que j’avais oublié refait lentement surface. La dernière fois, dont j’ai déjà parlé, cela ne s’était pas bien terminé du tout. Oui… J’avais été viré !

Ce matin, j’ai donc fait tout ce chemin pour rien. Mais dans une sorte d’heureux épilogue je m’entends dire que alors, en fin de compte… « Je suis libre comme l’air ! » Tout à coup désœuvré et en recherche de projets au pied levé, je m’adresse à l’employé pour qu’il laisse son travail à son tour. Je le prends par la main pour qu’il me suive et la chose me parait tellement saugrenue que je me réveille.

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