Venise 6 octobre


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Mercredi 6 octobre

J’envoie un mail à ma voisine Lina, ici à La Carnia, pour l’avertir que si elle voit mes volets clos, c’est que je suis parti pour trois jours pour Venise. Mais le lira-t-elle avant mon retour ? Alors je lui enverrai aussi un sms quand je serai dans le train. J’ai choisi un horaire de train à la mi-journée. J’ai donc tout mon temps pour fermer l’appartement. Au petit déjeuner j’ai rajouté le classique bol de riz, que je mange toujours pour voyager l’estomac léger…

Je vais à Venise pour aller y rencontrer Christian, l’ami d’enfance de Alberto, qui y séjourne, en ce moment, avec sa femme. Avant hier, sous des orages incessants, je suis allé à l’Hôtel Carnia, car étant situé juste à côté du pylône, j’étais sûr de trouver là une meilleure porteuse téléphonique que chez moi. On a échangé des sms et un coup de fil avec Christian, qui était déjà sur place à Venise et on a convenu d’un rendez-vous Jeudi 7 à 11h, devant son hôtel.

Pour libérer toute la journée du 7 sur place, j’ai décidé d’arriver la veille et de repartir le lendemain, en réservant 2 nuits à l’hébergement Salesiani Leone XIII, que moi j’appelle Don Bosco… hébergement que j’avais déniché quand j’avais préparé le voyage de mon amie Suzel… il y a 7 ans déjà, c’était en 2014. Ma mère était une caudataire de Don Bosco. Elle l’estimait énormément et je l’ai toujours vu, année après année, envoyer des sommes d’argent à ses oeuvres. En séjournant chez Don Bosco, j’ai ainsi l’impression de faire corps avec cette institution.

Hier, j’ai donc acheté mon billet de train et ainsi renoncé à la voiture, après que, l’autre jour je sois descendu à Gemona, voir la police ferroviaire, pour leur demander si le pass sanitaire, appelé ici green pass, en anglais dans le texte… était demandé pour ce trajet. Non, le train pour Venise est juste un train régional et sort du périmètre d’application du décret restreignant les déplacements… nationaux et internationaux. Au passage, le policier a voulu savoir si j’allais plus loin que Venise. Je lui ai dit la vérité, et puis sur le chemin du retour j’ai réfléchi à sa question. Désirait-il savoir si je voulais faire le malin, et si à Venise, je n’allais pas prendre un autre train… régional aussi, pour pousser un peu plus loin ? Et en fait, en sauts de puce, il serait possible ainsi de voyager dans tout le pays… en ayant des correspondances, bien sûr. Mon père m’avait fait part de son voyage de La Carnia jusqu’à Cagliari pour sa première affectation à bord d’un bateau militaire en tant que jeune marin, et qui avait duré 2 jours entiers parce que, bien que voyageant gratuitement, il n’avait pas le droit de prendre des trains directs. Tout cela aujourd’hui, irait dans le bon sens en ouvrant un espace au « slow travel », c’est-à-dire appliquer le développement durable au voyage… C’est à creuser.

Après avoir longtemps hésité pour savoir si j’allais prendre juste un chandail ou m’encombrer d’un manteau, au dernier moment, je me décide à prendre mon fameux manteau noir à capuche, que personne ne peut voir sur moi, mais que moi je trouve bien pratique. C’est la première fois, de tout l’été, ensoleillé, que je le sors, après qu’il soit passé, comme tous les ans, au pressing à Paris. J’ai la chance de profiter d’une accalmie entre deux averses lorsque que je fais un pas dehors et je roule, de ce pas, ma petite valise sur la rue principale du village.

Arrivé à la gare, je m’arrête pour lire l’affichette collée sur la vitre à l’entrée. Comment ? Préavis de grève ? Ha non…. Ce n’est pas pour aujourd’hui… Je pousse la porte et la jeune fille qui est assise là derrière, dans la salle d’attente, et qui me regardait lire, me sourit. Je lui dis bonjour, en frioulan. Elle baisse les yeux et ne me répond pas. Elle n’est peut-être pas d’ici… Je suis en avance et j’attends un peu avant d’oblitérer mon billet, qui est limité à 4 heures, puis je vais sur le quai affiché à l’écran… le 2. Je voudrais faire une photo, comme marqueur de séquence, de mon départ en voyage, avec ma valise, sur fond de mont Amariana… et je me rends compte que la fermeture est en train de craquer et que j’ai donc roulé avec ma valise entrouverte. C’est mal parti, j’aurais pu perdre quelque chose. Heureusement qu’un aller et retour de la fermeture éclair résout le problème. Mais il faudra que je sois plus attentif maintenant, car cette valise à roulette a fait son temps.

Il s’est remis à pleuvoir. Bah, je suis au sec maintenant et jusqu’aux quais de la gare Santa Lucia à Venise. Après avoir appelé mon cousin Luigino dans la matinée, je voudrais avertir d’autres personnes de mon absence et le train à peine parti, j’appelle Graziella, ma cousine, qui doit être de retour de Milan, où une photo l’y montrait la semaine dernière, sur FaceBook. Graziella, pour casanière qu’elle a toujours été, s’est prise de goût pour les voyages et prend l’avion plus souvent que moi en ce moment, vu qu’elle est vaccinée… Elle me dit qu’elle tient à ce la prochaine fois on voyage ensemble. Oui, j’aimerai bien retrouver ma liberté de voyager…

Udine : Le bar est fermé. Sans doute, à cause des restrictions sanitaires, sont-ils dans l’impossibilité d’accueillir des clients à l’intérieur ou de mettre des tables dehors… sur le quai ? De toute façon, la correspondance est serrée et me voilà déjà dans le train pour Venise. Prévoyant de l’utiliser, je mets mon portable en charge, avec la prise que je trouve sous la fenêtre. Pour faire bonne mesure, je mets dans la confidence aussi ma tante Marta, par sms. Et de quatre. Et ce n’est pas de trop, puisque le sms de réponse de Lina est éloquent. Elle se fend de l’éternelle réplique des gens qui voient mes volets restés fermés : «Je croyais que tu étais parti pour Paris» Oui, et je le leur ai déjà dit, et plusieurs fois, que je peux très bien mourir, sans que personne ne s’en inquiète, pensant que je suis parti pour Paris et que l’on ne me retrouvera que, qui sait combien de mois plus tard… Lorsque le train passe par Pordenone et comme elle habite tout près à Fontanafredda, comme d’habitude je ne résiste pas l’idée de faire un clin d’œil, en français, à ma cousine Marie Christine qui répond tout de suite à mon sms. Elle est en plein travaux de peintures dans sa maison, qui est sans dessus dessous et me dit que c’est un véritable «disastro» en italien dans le texte, parce que cela est plus parlant en italien, me dit-elle…

Venise : Contrairement à ce qu’annonçaient les prévisions météo, que je scrutais tous les jours depuis une semaine, il y fait un superbe soleil estival, ou plutôt automnal, sur le Grand Canal… J’attache donc, avec un tendeur ad hoc, mon manteau à ma valise, et me voilà parti en bras de chemise… Avant d’aller à Don Bosco, je me dirige d’abord dans l’autre sens, vers Piazzale Roma pour vérifier si les voitures particulières peuvent y accéder, depuis le pont de Mestre, et repartir comme elles sont venues. Effectivement, oui c’est possible et je m’en assure aussi auprès de jeunes vigiles présents. C’était une question que je m’étais posée, lorsque je m’étais proposé de venir chercher Christian et de l’emmener passer une journée à La Carnia. Mais son temps sur place était trop minuté. Alors c’est moi qui suis venu.

Il est 14 heures passées et je reste Piazzale Roma, parce que j’ai trop faim pour chercher de la restauration ailleurs, car il y a déjà là, qui me tendent les bras, des échoppes avec des tables en plein air. De derrière son comptoir, une femme m’interpelle, alors pourquoi aller plus loin ? Ce sera un hamburger, sans sauce et comme boisson ? Disons… un verre de Prosecco… qui en fait, me coûtera deux fois plus cher que le panino lui-même. J’allais dire que j’étais bien, là, tranquille, lorsque d’une autre baraque monte tout à coup les notes d’une forte musique rap. Je dois dire que pour la musique rap, je suis assez enclin à donner raison au guitariste des Rolling Stones… Ainsi, je n’ai pas eu la sensation de goûter mon temps de pause et je le raccourci pour m’embarquer dans la direction de Don Bosco, bien qu’en prenant un train de sénateur.

En effet, il est agréable d’avoir le temps pour soi et non pas calculé comme lorsque je n’étais que de passage à Venise. Jusqu’au Rialto, je suis le chemin classique fléché, puis il semble que, dans ma nonchalance, j’ai dû louper un panneau, car je me retrouve à Academia. Une valise à roulette n’est pas très pratique sur les marches des très nombreux ponts à franchir, surtout lorsque l’on s’est fortement rallongé, comme dans mon cas. De plus, le temps a changé, le soleil a disparu derrière des nuages et un vent glacial s’est levé, accentué par l’étroitesse des ruelles. Je ne m’arrête pas pour autant, pour prendre mon chandail dans la valise, parce que je m’attends à arriver à destination d’un instant à l’autre, mais les venelles se suivent et n’en finissent pas. Si, tout de même, la place St Marc finit par arriver, par surprise, au détour d’une façade. Je pense que la dernière fois que j’ai vu place St Marc, c’était avec Suzel, et la fameuse photo d’elle, avec la photo de sa maman en main, au bas du campanile. Pour marquer le coup, j’envoie un sms à Suzel pour lui dire que je suis place St Marc, sans elle.

Sur tout le chemin parcouru jusqu’ici, j’ai vu un peu partout des tables empilées et rangées pour servir de passerelles en cas de acqua alta. La marée haute envahissante. Je me rends compte qu’auparavant j’étais indifférent à l’acqua alta, surtout parce qu’on ne s’éloignait pas souvent de la gare et ce que je ne savais pas à l’époque, c’est que la gare est le point le plus élevé de la ville. Mais là, j’ai un rendez-vous tout près d’ici et la place St Marc est le point le plus bas de la ville… la zone en premier inondable, donc. Surtout que j’avais appris que le « mose », la barrière amovible, pour des raisons de coût, ne serait manœuvré que si l’eau monte à plus de 110 cm alors que l’acqua alta est annoncée par des sirènes, à partir de 80 cm au dessus du niveau de base. Et 80 cm c’est la planimétrie de la place St Marc. J’avais d’ailleurs, dans un premier temps, mis carrément des bottes dans ma valise, tellement je me faisais du souci. Mais hier je les avais finalement enlevées, libérant par là pas mal de place et de poids au passage, après avoir appelé les hébergements, qui m’avaient rassuré en me disant, chose que j’aurais dû savoir, que la marée haute ne dure qu’une heure, et qu’ensuite l’eau redescend. Il suffit donc d’être un peu patient, pour passer à pied sec.

Je dépasse le Palais des Doges et voilà l’hôtel Paganelli, où résident Christian et sa femme, qui est tout près. Il est vraiment au bord de l’eau, sur le quai des Schiavoni, juste après le pont avec vue sur le pont des Soupirs. J’avais remarqué cette coïncidence heureuse, de la proximité de nos deux hébergements respectifs, sur le même quai, car je suis moi-même presque arrivé. En poursuivant vers Giardini della Biennale, je vais noter les temps de déplacement, pour savoir comment me comporter demain lorsque je devrai revenir ici, pour le rendez-vous. Résultat : Il y a donc entre 5 et 6 minutes pour aller de Paganelli à l’Arsenal et entre 4 et 5 minutes entre l’Arsenal et Don Bosco, soit une dizaine de minutes en tout et pour tout. En plus, à partir de la place St Marc et tout le long des quais, tous les ponts sont munis de longues rampes, rajoutées en pente douce, idéales pour mes roulettes.

Petits, mon père nous amenait de la gare, à la place St Marc, mais jamais plus loin, jamais jusqu’ici à l’Arsenal. Peut-être pensait-il que nous ne serions pas intéressés. Aujourd’hui je le regrette. Je regrette d’avoir longtemps continué à utiliser la place St Marc comme terminus, sans avoir jamais poussé un peu plus loin, du temps de mon père, ce qui m’aurait permis d’avoir des réponses à des questions que je me pose aujourd’hui sur sa permanence dans la ville, pendant sa jeunesse.

J’arrive à Don Bosco, frigorifié et fatigué. Je n’avais pas le souvenir que c’était aussi long depuis la gare. J’avais l’impression, que plus jeune, nous parcourions en un clin d’oeil toutes ces distances. Je ne veux pas m’avouer que j’ai peut-être tout simplement vieilli. Ma chambre donne sur la cour de la résidence où une ribambelle de gamins jouent en courant et en criant, sur les lignes des terrains de sport peintes sur le sol. Encore une coïncidence. Je sais que Christian avait habité dans une école, lors d’une de ses nombreuses vies. Et moi-même d’ailleurs, lors de mes séjours chez mon amie Pia à Périgueux, on avait une fenêtre qui donnait sur une cour d’école, qui piaillait à chaque récréation. Moi, je suis comme mon père, les rires des enfants me reposent.

Je voudrais entrebâiller mes fenêtres, pour aérer, mais ça ne marche pas. J’appelle la réception, qui monte immédiatement et me ré-enclenche le curieux mécanisme complexe, correctement. Bercé par le tohu bohu des enfants, je m’allonge un instant pour récupérer, mais je voudrais ressortir le plus vite possible, pour profiter de la chaleur du soleil, qui entre temps est revenu, et le pas libéré de la contrainte des roulettes. Je défais donc ma valise et je remplis un sac à dos noir, que j’avais trouvé dans ma cave et lavé avant de partir. Je mets mon chandail, mais je laisse mon manteau et je flâne sur les quais, où mes pas me ramènent, tout bonnement place St Marc. Je regarde au passage, toutes ces bâtisses, dont certaines doivent être multi- séculaires, et certaines peut-être pas, mais en tout cas, ne dépareillent pas. Plus particulièrement je regarde en fait, toutes ces fenêtres avec vue sur la lagune et qui doivent être le rêve pour tout écrivain. Est-qu’il n’y aurait pas, derrière une de ces fenêtres, une table d’écriture, de libre pour moi ?

La journée est bien avancée et je cherche un endroit pour manger. En revenant sur mes pas, je me rabats, à l’entrée de la rue Garibaldi, sur un petit restaurant qui s’appelle le Snack Bar Castello et qui a quand même une vue, même si elle n’est qu’en coin, sur la lagune… Un asiatique en sort alors que je suis en train de regarder la carte sur une ardoise posée sur le mur et se met à m’expliquer ce que sont que les « cicchetti vénitiens », que je viens de remarquer. Ce sont des canapés assortis autour du thème des fruits de la mer. C’est d’accord, je suis tenté et je m’assois… dehors donc, apartheid sanitaire oblige…

En attendant, je regarde mes sms . Il y a celui de Suzel par exemple, mais qui, toujours si terriblement pragmatique dans ses réponses, n’a pas la nostalgie de notre voyage, semble-t-il. Je réponds à ma cousine Marie Christine: « Non je ne vais pas à Paris. Juste à Venise. Je suis en train de regarder l’immensité de la lagune dans le crépuscule des éclairs au loin des orages qui s’approchent. Courage pour tes « désastres » ! » Effectivement, plus je regarde le ciel et plus il me semble de me trouver dans un tableau de Turner. Il a des ciels qui font douter de la réalité des choses, et de penser qu’ils sont peints, car, aussi curieux que cela puisse paraître, on y voit les coups de pinceaux…

Le plat arrive et c’est plutôt une bonne surprise, surtout le canapé avec la petite pieuvre entière, écarlate sous sa louche de sauce piquante. Spectaculaire. Je commence par les autres et je finis, un peu intrigué, par celui-là. Le vin rouge local n’est pas mal non plus. En réglant la note, je ne peux pas m’empêcher de faire cette remarque au gérant, en pensant au poulpe:  « Spaventoso ma buono » Ca fait peur, mais c’est bon. Il faudra que je propose cet endroit à Christian, demain. Je voudrais pouvoir m’attarder, car les orages ne semblent pas vouloir arriver tout de suite, mais l’air est trop frais, malgré mon vêtement chaud, et je rentre à l’hébergement alors qu’il n’est que 19h…

Mais à Don Bosco, je ne retrouve pas le havre de paix religieuse que j’avais gardé en mémoire de mes précédents passages. J’étais pourtant conforté en cela par l’affichette présente à chaque étage : « Silence absolu après 22h30 »… qui devrait rappeler un peu la vocation monacale du lieu, mais que personne ne lit plus, peut-être… Bien… il n’est pas encore 22h30, alors en attendant je me couche. Mais à 23h00 les hurlements persistes… lointains certes, mais on entend bien que ce sont des hurlements quand même. Des hurlements de poivrots. Et cela s’éternise… Et en plus ne voilà-t-il pas que j’entends mon voisin de chambre ou de la chambre au dessus, je ne sais pas, qui rentre et qui prend sa douche. Rien de plus naturel, me dirait-on, mais le fait est, que j’entends chaque goutte qui tombe sur le carrelage, comme si elle tombait sur un tambour à côté de mon oreille…

Dehors le vent souffle fort. J’entrouvre la fenêtre et le store, pour voir le spectacle des arbres danser sous les rafales et entendre gronder la tempête qui a fini par arriver. Je pense lutter contre les échos des hurlements en me réfugiant dans les « haut de Hurlevent ». Que c’est agréable d’entendre les bruits de la nature. Il n’en est pas des bruits naturels, comme des bruits artificiels, qui eux, ne dérangent pas tellement en tant que bruit, mais dans leur coté dysharmonieux, persistant et déplacé. Même chez moi, pour tenter de couvrir le tintouin indélicat de mon voisin, j’ai acheté une gosse baffle, que j’ai posée sur le sol et qui délivre en boucle le murmure d’un ruisseau avec le clapotis reposant de l’eau. Mon voisin doit peut-être s’imaginer que je prends des douches toute la journée. Mais revenons aux bourrasques de vent. Ainsi bercé, je fini par m’endormir, parce que quand j’ouvre un oeil vers 3h du matin, car je regarde l’heure, le silence est total. Enfin presque, car c’était sans compter ce bourdonnement si caractéristique. Je comprends, un peu tard maintenant, pourquoi le réceptionniste venu les débloquer, m’avait déconseillé de laisser les fenêtres ouvertes pour aérer.

Pourtant, je croyais qu’il n’y avait pas de moustiques en bord de mer, à cause de l’eau salée, et nous sommes hors saison estivale et il fait plutôt froid pour la physiologie d’un insecte, qui devrait être engourdi. Ce que je ne sais pas encore, et que j’apprendrais quelques jours plus tard en prenant un café avec ma cousine Rosanna, c’est qu’il existe des moustiques du froid ! On les appelle des moustiques coréens. Et dans un article, je lirais qu’ils sont en train de se répandre, après être entrés en Italie par l’aéroport de Belluno… et Belluno est en Vénétie… Mais cette nuit, chez Don Bosco, j’en suis encore à me poser des questions. Les moustiques volent très mal par grand vent… Mais le vent dehors, est tombé. C’est le calme total. Plus de hurlements non plus. Je me dis que, une fois les moustiques entrés, fermer la fenêtre ne servirait à rien, alors je me recouvre du mieux que je peux. Mais même en ayant acidifié, avec de l’eau de Cologne, les quelques centimètres de peau inévitablement laissée à l’air libre, le bourdonnement se rapproche inexorablement à mon oreille…



suite… demain 7 octobre…»

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