La Marteline

Lettre Ouverte à Marie Christine de Paris

pierresAujourd’hui, profitant d’une journée de soleil, mais d’une température tout juste au dessus de zéro je suis allé étrenner ma marteline ce marteau en demi-lune dont j’ai fait l’acquisition il y a deux semaines en haut lieu de la mosaïque à Spilimbergo. Je suis allé carrément au milieu de la Fella, toute proche, où j’ai redressé un grosse souche de bois flotté pour y planter le taillant, la petite enclume. Entouré de matière première, dans l’immense lit du torrent, je n’avais que l’embarras du choix. Au bout de quelques minutes, je me suis quand même rendu compte, que malgré le matériel, les cailloux ne se laissent pas si facilement casser que ça. J’avais beau chercher les veines de la pierre, la tourner et la retourner, changer l’angle d’attaque et changer de pierre… le résultat que je voulais obtenir – à savoir, un galet bien coupé en deux – ne s’est présenté qu’une seule fois. Et je ne parle pas d’essayer d’obtenir des tesselles… Peut-être que pas tous les types de galets ne se prêtent à la chose. Ou peut-être plutôt, que je dois encore m’entrainer, car j’avais de meilleurs résultats, en utilisant un autre galet pour casser les pierres, qu’en utilisant la marteline. J’ai envié l’homme de l’âge de pierre. Mon projet est de paver un sentier en mosaïque romaine sur mon terrain (le luuq). Pourtant, cela me paraissait assez simple au départ. Mais pour paraphraser Corneille…s’en tirer sans difficultés, c’est réussir sans éclat… enfin… si ! des éclats… de pierres, j’en ai malheureusement fait beaucoup…

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